lundi 27 juin 2011

Comme j'aimerais que blog soit en odorama

Chaque fois que je respire les fleurs d'Églantier, ça me rappelle l'odeur du chapelet en bois de rose que ma grand-mère égrenait chaque après-midi. Adossée à la grande fenêtre côté sud, pour se faire chauffer le dos au soleil, elle commençait en silence ses prières puis tombait chaque fois endormie vers le dixième "Je vous salue Marie".


Le Seringat Philadelphus Snowflake... vous devez absolument sentir les fleurs de cet arbuste aussi appelé Jasmin des poètes. Chaque printemps, c'est avec impatience que j'attends sa floraison. Je sors plusieurs fois par jour juste pour aller le respirer. Je ne m'en lasse jamais.


Le rosier issu d'une petite bouture prélevée en Gaspésie... chaque bouffée me rappelle mes premières vacances sur le bord de la mer à ramasser coquillages, bouts de bois et cailloux précieux.


La mémoire olfactive est très puissante, elle a le pouvoir de réveiller des souvenirs même très lointain.

dimanche 26 juin 2011

Stratégie chevaline


On s'installe tête à queue

Je chasse les mouches de ta face

Tu chasses les mouches de la mienne

Et tout le monde est heureux

Explosion dans mes jardins

L'abondante pluie des derniers jours a donné naissance à de magnifiques fleurs.










mercredi 22 juin 2011

Safari photo à Montebello


Le parc Oméga... ce n'est pas un zoo, c'est un immense parc de 1 800 acres où les animaux sauvages vivent en liberté dans leur habitat naturel. C'est là que nous avions décidé, la Fée du Lac et moi, d'aller faire ce safari photo. C'était notre première visite.

Sur place, nous avons parcouru, bien à l'abri dans l'auto, une dizaine de kilomètres à travers des routes sinueuses traversant prairies, vallons et boisés afin de découvrir ces grands animaux. Nous avons également emprunté les sentiers pédestres partageant ainsi le même univers que les animaux non dangereux. C'est une visite incontournable, une expérience inoubliable.

Je vous amène y faire un tour?

On ne peut circuler dans les sentiers en pensant à nos comptes à payer ou à ce qu'on fera demain sinon on risque de passer à côté de nombreux animaux. Il faut vraiment rester dans l'instant présent. Alors, ouvrez l'oeil et voyez par vous-même!


Vous voyez le bouc devant? Regardez encore la photo. Regardez la de plus près. Cliquez sur l'image pour l'agrandir. Vous voyez?


Quand on reste à l'affût, qu'on laisse notre regard porter au loin dans le bois et sur les rochers... on découvre de belles surprises. Ce sous-bois était plein d'outardes avec leurs petits. Nous sommes presque passées devant sans les voir.


Bon d'accord, j'avoue que pour voir certains animaux, nul besoin d'être à l'affût. De un, ils sont gigantesques, de deux, ils viennent regarder par les fenêtres de l'auto. Impossible de les manquer.


Le Bison d'Amérique, un animal à la taille et à la musculature impressionnantes formait de gigantesques troupeaux à une certaine époque. Il a malheureusement été victime de grands massacres. C'est une trop triste histoire pour que je vous la raconte aujourd'hui. N'eut été des luttes pour sa sauvegarde, il serait probablement aujourd'hui disparu de notre paysage.


Les insectes piqueurs-suceurs de sang se régalent d'un si gros buffet. Je dois vous avouer que j'ai eu quelques petites craintes en circulant dans la prairie des grands Bisons. Dans mes jardins, je finis par pogner les nerfs-péter les plombs quand je suis assaillie par les insectes piqueurs... si un grand Bison s'emballait pour les mêmes raisons... ma petite auto serait une bien mince protection.

Une bonne technique que ces animaux utilisent pour se débarrasser des insectes et sûrement aussi pour se grattouiller les piqûres consiste à se rouler dans le sable.


Pôv p'tits Wapitis, disait chaque fois la Fée du Lac attristée de voir ces belles bêtes le museau presque entièrement recouvert d'insectes piqueurs. Par la fenêtre entrouverte, nous leur avons caressé le museau les libérant ainsi des dizaines d'insectes qui les assaillaient. Soulagement bien éphémère, mais puisque paraît qu'aucun geste n'est anodin...


Le Wapiti semble très fier de son immense parure, mais ça doit être bien bien embêtant pour se balader dans les forêts denses.


Nous avons observé plusieurs animaux, mais je reste convaincue qu'il y a encore plus d'animaux qui nous ont observées à notre insu.


En suivant le regard du Loup blanc de l’arctique, nous avons réalisé qu'il venait d’apercevoir un beau gros daim bien dodu (en bonus ici, un petit exercice de diction).


La meute s'est aussitôt regroupée. Malheureusement pour eux et heureusement pour le beau gros daim bien dodu, il était de l'autre côté de la clôture. On aurait quasiment dit qu'il les narguait, restant là stoïque devant la meute aux aguets.


Plus loin, un loup gris ou un coyote, sorti d'on ne sait où, est apparu juste devant nous le temps d'un clic et il était à nouveau disparu. C'est la seule photo que j'ai de lui.


Le sanglier adore se vautrer dans la boue... celui-ci est le plus "propre" que nous avons rencontré.


Les daims semblent tout droit sortis des contes de fées avec leur jolie robe à pois. Il y en avait un peu partout près du sentier pédestre qui traverse le boisé.



J'ai trouvé mon ancêtre! C'est lui! Comme le Bouquetin des Alpes, je ne peux résister à grimper dès que je vois un rocher. Y'a qu'aujourd'hui que je me suis abstenue.


Vous saviez que leurs cornes continuent de pousser durant toute leur vie? Dès qu'il nous a aperçu, celui-ci est venu nous rejoindre au grand galop... c'est tout juste si j'ai eu le temps de prendre la photo.


Peut-être a-t-il reconnue la chèvre des montagnes en moi? Il est venu me faire des bisous à travers la vitre.


La dernière et non la moindre... Grand-maman Ours que vous avez sûrement reconnue si vous avez lu l'histoire d'hier.


J'espère que vous avez apprécié votre visite...

Pour en savoir plus sur le parc Omega et pour voir de magnifiques vidéos sur ces animaux, c'est par ICI.

Si vous avez aimé ce reportage, n'hésitez pas à le partager!
J'aime ça avoir d'la visite!

mardi 21 juin 2011

Je suis allée visiter Grand-mère Ours...

afin d'obtenir ses sages conseils.

N'oubliez pas de cliquer sur les photos pour les agrandir!
Confortablement assise elle m'attendait.



Je lui ai raconté ce qui me tracassait. 
Elle m'écoutait attentivement.


C'est primordial de se retirer un instant, de prendre du recul pour regarder ce qui est vraiment important, m'a dit Grand-mère Ours avec sa douce voix caverneuse.


Allons marcher un peu, me proposa-t-elle en se levant.

Regarde bien... que vois-tu?
C'est important de s'entourer de gens aimants qui t'aideront à grandir. 
Des gens que tu respectes et qui te respectent aussi.
 Des gens qui augmenteront ton énergie de par leur seule présence. 
 Éloigne-toi des autres.

Quand tout semble te tourner le dos, quand tout ce qui t'entoure semble en déséquilibre, c'est l'occasion de retrouver ton propre équilibre, celui né de l'harmonie entre ce que tu penses, ce que tu dis, ce que tu ressens et ce que tu fais.

C'est en te connectant à tes valeurs, à tes convictions profondes que tu retrouveras ton chemin. 
Écoute ton coeur, il essaie de te parler.

Regarde ces oursons là-bas, ils me font rire... 
ils font ce qu'il se doit, au moment où il se doit, tout simplement. 
Ils sont en apprentissage chaque jour et ils s'amusent. 
Tu cherches constamment à apprendre, à progresser... est-ce que tu t'amuses suffisamment? 


Rentrons maintenant...


Je vais me reposer un peu.

J'ai remercié Grand-maman Ours pour ses précieux conseils et je suis rentrée à la maison pour me reposer à mon tour.

Je partage ces précieux conseils au cas où ils pourraient aussi vous servir.


Si vous avez aimé lire cette magnifique rencontre, n'hésitez pas à partager le lien!

dimanche 19 juin 2011

Bain de foule inattendu

Aujourd'hui, j'avais envie de sortir un peu, de faire autre chose.  Je voulais de nouvelles images à vous montrer, de nouvelles aventures à raconter.  Je n'avais pas d'idée précise où aller.  J'ai décidé de flipper un 5 cents.


Pile, je vais vers le sud...
Face, je vais vers le nord...

La pièce de monnaie tombe du côté pile... Je ramasse mon appareil photo, ma bouteille d'eau et... Go! vers le sud!






Je venais tout juste de fermer la porte que déjà, j'avais changé d'idée.  J'avais plutôt envie d'aller vers le nord.  De toute façon, Castor rime avec nord, c'est donc là que j'irai... Go! vers le nord!  

En route, j'ai pensé m'arrêter à Morin Heights, au petit parc où il y a toujours des canards.  Le stationnement était fermé pour travaux.  Qu'à cela ne tienne, j'irai à St-Sauveur! 

Juste avant de prendre la rue Principale, j'ai décidé que s'il y avait trop de monde, je continuerais tout simplement mon chemin.  Marché conclu, me dis-je à moi-même.

La rue Principale était étrangement déserte... sûrement à cause de la Fête des Pères, ais-je conclu.

Je me stationne, flâne en regardant les vitrines, tourne un coin et bang!  Me voilà au milieu d'une foule très dense.  Les gens étaient donc tous là!?!

Je me faufile du mieux que je peux, en essayant de comprendre ce qui peut bien monopoliser autant de personnes.  Maintenant ils s'agitent, ils applaudissent, ils crient de joie. 

"Départ dans trois minutes!", annonce une grosse voix dans les haut-parleurs.

Je sors mon appareil photo, à bout de bras, sur la pointe des pieds, j'essais de voir ce qu'il y a plus loin.  C
e sont des cyclistes, des dizaines peut-être des centaines, peut-être même un millier de cyclistes.


"Je vous offre le programme officiel" me dit une dame venue à ma rencontre. "C'est le dernier", qu'elle ajoute sur un ton laissant deviner que c'est précieux.  Je suis contente, je vais enfin savoir ce qui se passe.


J'allais feuilleter le programme lorsque la foule s'est mise à s'agiter plus intensément.  "C'est lui!"  "C'est lui" "Il est là", que j'entendais de tous bords, tous côtés.  Mais qui ça lui?  Je règle mon appareil sur le mode sport et je vise vers où je crois que les gens regardent.  Avec un peu de chance, ce fameux "lui" apparaîtra sur une des photos et je pourrai enfin savoir qui c'est.


Finalement, je crois bien que ce "lui" était Pierre Lavoie, l'initiateur du Grand Défi Pierre Lavoie.   


Je crois aussi que ce "lui" est sur mes photos.



Le coup d'envoi a été donné et les cyclistes sont passé sous les applaudissement et les encouragements de la foule. C'était très émouvant.


Céline Tremblay a écrit dans la programmation officielle:

"1999, PREMIER COUP DE PÉDALE - Pierre Lavoie, triathlète de calibre international, enfourche son vélo pour pédaler en solo 650 km en 24 heures sur un parcours ceinturant la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Son objectif est de sensibiliser la population de la région à l'acidose lactique, une maladie qui lui a ravi deux enfants, et d'amasser des fonds pour la recherche".

Douze ans plus tard, près de 1000 cyclistes parcourrent 1000 kilomètres, dont plusieurs en région très montagneuses, afin d'amasser des fonds pour soutenir la recherche sur les maladies héréditaires orphelines et les projets favorisant les saines habitudes de vie chez les enfants.

Quand je sors du bois pour aller voir comment se porte le monde... ça donne parfois lieu à de très agréables surprises.  On dit que le hasard n'existe pas mais ce matin même j'avais pris l'engagement de prendre soin de ma santé.  Après avoir été témoin de ce grand évènement, je suis allée prendre une belle marche et une délicieuse salade aux pommes et chèvre chaud.  La nourriture saine, ça goûte très bon!

J'y pense... il est 17h30... ils doivent être sur le point d'arriver à Montréal... je vais aller ouvrir la tv!

Chapeau à tous ces gens de coeur!  Chapeau aux cyclistes, aux organisateurs, aux bénévoles, aux donateurs, à tous ceux et celles qui font de cet évènement un grand succès.